19 nov. 2012
Dans le calme du soir une pensée inquiète se glisse. Elle m'aborde comme une mouche importune que l'on veut chasser d'un geste.
Faudrait-il plutôt l'accueillir, lui ouvrir la porte, lui offrir un siège quelque part en moi, surtout pas dans ma tête qui lui offrirait sans doute un nid idéal pour fructifier.
Alors dans mon ventre... un labourage possible est à redouter... dans ma poitrine où mon coeur accueillant pourrait l'inviter à danser ?
Voilà une bonne idée : un coeur rouge enlaçant une pensée grise. Il suffit du mouvement pour diluer les sensations, les sentiments absorbés dans un vide libérateur qui s'auto-entretient dans la joie de danser.
Henri Matisse
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