24 juin 2012


Massacre sanitaire au jardin.

A l'assaut d'un jardin surpeuplé.
Profusion, profusion. Surabondance, surabondance. Que l'habitants !
Que de présences en compétition. Brandissant le sécateur, nous donnons l'assaut !
L'abondance appelle l'invasion.
Dégageons le trésors en péril, une vasque et une auge de pierre. Faisons une brêche dans la forêt de bambous, taillons dans les rosiers, déracinons les orties.
Actes de sauvagerie, je crois entendre des cris et des plaintes, des reproches, mais une ardeur coupable nous anime et nous taillons, nous arrachons, nous créons un bûcher.
Je goûte le plaisir sadique des coiffeurs à couper, à couper, avoir du mal à s'arrêter.
Mais au final, le résultat est là plus que satisfaisant, les roses dégagées retrouvent leur royauté, les parcours sont facilités et se dégage après ce carnage une présence invisible qui nous remercie.



Gustav Klimt

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire